S'il fallait répondre simplement à cette question, la réponse serait simpliste...et donc nécessairement fausse
Les formules qui servent à cela sont très compliquées et tiennent compte de la dose de rayonnement primaire qui varie en fonction d'une multitude de paramètres (distance foyer-objet, dimensions du champ, filtration totale du faisceau, générateur mono ou triphasé, détecteur utilisé) et ensuite à celui pour le rayonnement primaire, il faut connaître la nature du diffuseur (patient, table) et l'angle/tube à laquelle on veut estimer la dose... Donner une formule passe-partout serait déraisonnable
Mais ceci dit, la dose varie effectivement en fonction des kV² (lorsqu'on les augmente, on diminue la dose au patient, mais on augmente la diffusion pour l'opérateur (mais l'opérateur est censé être protégé et surveillé!!!

) en fonction des mAs (avec lesquels on ne doit pas faire n'importe quoi, comme avec les plaques ERLM en radio au lit par exemple, puisque le noircissement n'est plus corrélé à la dose donc on peut travailler avec des constantes folles et être content des beaux clichés) et en fonction de l'inverse² de la distance mais à condition d'être loin (en moyenne 5 fois la plus grande dimension du diffuseur) (notre cher Keppler)... Ceci dit pour vous donner une idée (large), le diffusé est autour du millième de la dose du ryt primaire... Et lorsqu'on travaille "à proximité" (1,5 m?) d'un patient sous scopie ou sous graphie, donc en zone contrôlée peu ou prou, DOSIMETRIE OPERATIONNELLE OBLIGATOIRE, si ce n'est pas le cas, rappellez à vos encadrants le code du travail.... (:pdf:
décret 2003/296 du 31 mars 2003)... Et je vous rappelle que vous devez avoir un PCR (compétent) et qu'il doit faire des études de postes, disposer des dosimétres d'ambiance dans les salles et vous informer de vos fiches d'expositions aux RI... à bon entendeur...
à +