Hum, je crois qu'il y a quelques confusions
Il y a "en effet" (pour simplifier) 3 périodes de sensibilité très différentes...
la première (conception - 9ème jour) est au stade de cellules omnipotentes, donc il suffit qu'il en reste une pour que la grossesse se déroule normalement...mais en pratique, il faut des doses vraiment importantes pour interrompre la grossesse...
La phase comprise entre le 9ème jour et la 9ème semaine (à peu près mais cela permet de mieux la retenir) est la plus sensible puisque c'est l'organogénèse avec des seuils (début des risques à partir de 100 mSv) (ah oui on ne parle pas de dose efficace, là mais de doses équivalentes) et on conseille l'interruption thérapeutique de grossesse à partir de 200 mSv (ce niveau de dose ne s'atteint qu'avec des explorations pelviennes (scanner et interventionnel) ou des traitements de radiothérapie... (et bien évidemment pas en scintigraphie) les risques de cancers consécutifs supplémentaires apparaissent à partir de 10 mSv (très très faible %age: 0,01 % en + puis considérés comme linéaires en fonction de la dose)
la dernière phase est moins sensible mais peut avoir des conséquences en terme de retard mentaux (migration des noyaux des cellules neuronales) là aussi avec des doses seuils importantes (100 mSv)... et puis un risque de cancer dans l'enfance (même pourcentage)
mais il n'existe rien que l'on puisse faire APRES l'exposition pour abaisser ce risque de cancer (supplémentaire, n'oublions pas qu'il existe un risque "naturel" non négligeable), il faut le faire avant en justifiant l'acte (mais ce sont nos chers docteurs) et en optimisant la dose d'exposition (et là le manip doit jouer son rôle

) et avant toute chose, poser la question aux femmes susceptibles de l'être (même si une exposition "classique sera nécessairement faible pour le foetus...) et enfin il faut faire quantifier la dose reçue au foetus (physicien ou IRSN (gratuit pour cela)) dans les cas où la dose pourrait être importante (scan, interventionnel et RT)...
Enfin chose importante: le risque de trisomie ou d'anomalies chromosomique ne peut être une conséquence directe de l'exposition embryonnaire puisqu'il est présent
uniquement lors de la réunion des gamètes... et c'est donc elles qui auraient pu être concernées par une exposition... mais là, le risque est théorique (jamais démontré chez l'homme)... mais c'est pour cela qu'il faut protéger les gonades des petits gars (pour les clichés pelviens ou contigus)...
Si vous avez des questions + précises, n'hésitez pas (même si je suis un peu long à la détente

)... mais je suis pas étudiant, moi.... je bosse !
